I don't lie, I'm selling myself.
I'm leaving, over the Atlantic, I'm sorry.
Vendredi 27 août 2010 à 23:17
I don't lie, I'm selling myself.
I'm leaving, over the Atlantic, I'm sorry.
Samedi 29 mai 2010 à 0:54
I'm Jessica, the queen of the feather duster. Please, get the fuck out of the room.
Samedi 17 avril 2010 à 18:48
Jeudi 10 septembre 2009 à 2:41
Pour les quarante ans de Weedstock, il me faut un Nick Cave moustachu & ses Bad Seeds Mick Harvey & Hugo Race \ Le quatuor suédois & chevelu Abba `\ Les cowboys canadiens junkies & fringants \ La mano negra reformée même avec les membres enfuis à Popstar \ La voix de Bertrand Cantat \ Un trio Violent femmes, Louise attaque, Têtes raides \ Florent Vintrigner & Mon côté punk parce que c’est La rue Ketanou \ Le cirque de Babylon & du millenium \ Les reprises de Nouvelle vague, Pascal Comelade & Cat power \ La naphtaline d’EZ3kiel \ Les samples de Wax tailor \ Un velours souterrain \ Morrissey des Smiths et Morrison des Doors & de Them \ L’accordéoniste des Hurlements d’Léo, de La milca & de Tournée générale \ Paul Simonon en Clash ou en Good-Bad-Queen \ Georges - Ringo - John & Paul \ Un patriote américain en échasse de Ska-P \ Un Damien Saez en yellow tricycle \ Catherine Ringer & Fred Chichin \ Bob Dylan par Jimi Hendrix \ Les gardiens du Karma de Radiohead \ Un café d’Oldelaf & Mr D \ Les voyageurs des Ogres de Barback \ Kurt Cobain \ Angelo & Julee \ Neil Young (CSN&Y) \ Helno and some wood \ Oscar Tramor \ Un tête de cerf de Moriarty \ One Madness’s step beyond and A Rocky’s jump to the left \ Les trombones de La ruda, Caméléons, Debout sur le zinc \ Les marins de Karpatt, Matmatah, Kreposuk \ Une attaque massive from Bristol \ Les perruques de Marcel & son orchestre \ L’empire de Kasabian \ Le déhanché d’Iggy Pop \ Les moustaches de Gogol Bordello \ Le Dude De la mancha \ Un reggae égyptien de Jonathan Richman & ses amants modernes \ Les rumeurs d’Emzel café \ Les alkohols de Goran Bregovic \ Les mascottes de Bat for lashes…Jeudi 10 septembre 2009 à 2:11
Une Ford Fairlane de mille neuf cent soixante six, noir intérieur rouge avec six place et une seule banquette à l’avant. Deux mille cinq cent vingt km d’océan & de terre environ, en ligne droite. Un jour, j’aurai un nom polonais et j’irai servir cafés & tartes entre réminiscences fictives à Snoqualmie, pour un temps, juste à côté du jukebox. Puis, avec l’autoradio susurrant de jouissives & presque subjectives mélodies, je fuirai dans les villes connues & surtout mal connues aux quatre coins de la map monde. Un jour j’aurai un magasin de vinyles avec des affiches de concerts jaunies aux murs qui serviront de tapisserie. Il sera petit, avec des trésors musicaux cachés entre les étagères et une succursale où John Peel enregistrera des concerts en acoustique. Un jour, je serai roadie pour les Violent Femmes, Nirvana & Paul Simonon; et je ferai la programmation de Woodstock. Puis je créerai une symbiose musico-filmographique Nick Cave/David Lynch/Angelo Badalamenti. Et je serai évidemment manageur de Jack Lemmon, Diana Rigg, Audrey/Katherine Hepburn, Billy Wilder & Michel Gondry. Et un peu Marilyn Monroe. Je penserai aussi un peu à créer un paradigme de psychologie sociale sérieux & ennuyeux qui passionnera les foules de chercheurs en science de l‘humain et de ses bizarreries. Je vivrai dans une vieille usine de tissu Lilloise ou un asile américain abandonné, avec les vitres brisées assorties aux décombres de médicaments, télévisions éventrées, panneaux de sécurité paranoïco_préventifs. Un jour je serai rédactrice en chef à Rolling stones pour interviewerer les rock star entre deux groupies & intemporaliser les instants échangés entre deux mondes musicaux/artistiques différents. Un jour je serai impératrice de la chocolaterie de Willy Wonka / Queen of Transilvania au Rocky Horror picture show / Leader des pink ladies / Chef de l’orchestre de Sweet Sue / Reine du CBGB & Maître(sse) suprême d’Ikea. Un jour je vivrai à la fin des années soixante (/dix).
Mercredi 17 juin 2009 à 2:10
La pire chanson du monde. La dernière fois, on a pris le train le treize janvier mille neuf cent soixante huit, à six heures & quarante six minutes. Bientôt Moriarty & autres à Bruxelles & Caravan palace. Je n'ai plus de cheveux ce qui n'est pas très malin et je passe en troisième année en ne sachant toujours pas quoi faire. Je passe toujours plus ou moins ma vie dans les trains et ne suis jamais à l'endroit où il faut quand il faut. Les moustiques m'aiment déjà. Je lis Kurt Cobain et je lirai Wilde, peut-être. J'envisage un erasmus je ne sais où. Je ne perds pas mon insomnie & ne vole plus la musique, enfin pas vraiment. J'ai moins de lubies et moins de dépenses mais toujours pas de sous. Je croise des vieux gens. Les papiers d'examens des années quarante vont me servir de décoration dans ma nouvelle tierce maison sans balcon mais avec hamac. Je n'ai pas de facebook. J'ai commencé L3opoldine, un peu. J'ai perdu la notion du temps. J'aime Doris Day même en simple femme de docteur anti_feminisme. Laura Palmer est morte & Clementine a les cheveux orange. Je manque Nick Cave au Werchter festival. J'ai des grands pieds et un vélo qui tombe en miettes.
Futile.
Futile.
Lundi 25 mai 2009 à 1:40
H o l i d a y s i n t h e 9 0 ' s .
Le siège enfant mal accroché dans la deux chevaux, celle de mon
parain & de son petit copain aux bretelles et au berêt. Ma mère
embrassait mon père. Ils avaient les mêmes non-cheveux et des
cigarettes qui font rire. Ma soeur avait une frange psychédélique non
égalisée & j'avais les pires lunettes du monde, assorties à ma robe bleue
ciel - rouge cousue dans un tissu récuperé d'une usine Lilloise. Le
magnétophone à piles jouait Madame Oscar, Sunday morning ou Que sera à ma
demande paraît-il. On avait peint dessus. On prenait des BN et des petites
briques de jus d'orange (avec paille) dans l'herbe ou dans le sable, tout
dépendait de la destination. Les serviettes de bain étaient callées dans les vitres
de la voiture et les bagages étaient dispersés jusqu'à nos pieds.
J'emportais une cinquantaine de bande dessinées pour la route & j'étais
persuadée que mon père faisait la course avec autres voitures de l'autoroute.
J'avais des bijoux en plastique et des boucles blondes, un seul bloc de
famille & David Lynch avec la palme faisait danser les nains et les brunes.
Il y a un mois c'était La rue ketanou, où on chantait
tous à l'arrêt de tram les chansons que l'on n'a pas
eu et celle qu'on n'aura paut-être jamais. Il y a
moins d'un mois, c'était groupies de luxe (enfin)
à Babylon circus. Amen dame Léa. En août je
jouerai L3opoldine. Peut-être.
chp0uik
S'accrocher des oreilles au coeur pour que l'on puisse enfin s'entendre.
